Emmanuel Macron devient-il un Président impopulaire ?
En pleine affaire Benalla, le chef de l’Etat Emmanuel Macron atteint son plus bas niveau de popularité depuis son arrivée à l’Elysée et ne profite pas de la victoire des bleus et de l’effet « Coupe du monde » tant espéré. Le cap des un an se révèle difficile pour le Président de la République, tandis que la rentrée politique s’annonce également chargée en réformes.
Avec 27% d’opinions favorables, le Président de la République perd 5 points ce mois-ci et atteint son plus faible score de popularité depuis son élection. Malgré une hausse d’un point auprès des sympathisants d’Extrême gauche (10% d’opinions favorables) et des sympathisants d’Extrême droite (10% d’opinions favorables), le chef de l’Etat baisse sur l’ensemble des autres franges de l’opinion. Auprès des sympathisants du parti Les Républicains, tout d’abord, Emmanuel Macron perd 18 points en un mois (33% d’opinions favorables). Il perd 4 points auprès des sympathisants du PS, EE-LV (21% d’opinions favorables) et 2 points auprès des Centristes (82% d’opinions favorables).
Le Premier ministre, quant à lui, parvient à maintenir son niveau de popularité avec toujours 30% d’opinions favorables. Malgré une baisse auprès des sympathisants du Centre (82% d’opinions favorables, -2 points) et auprès des sympathisants d’Extrême droite (10% d’opinions favorables, -3 points), le chef de gouvernement enregistre des scores positifs sur les autres franges de l’opinion. Ainsi, Edouard Philippe gagne 6 points auprès des sympathisants du parti Les Républicains (49% d’opinions favorables), 3 points auprès des sympathisants d’Extrême gauche (11% d’opinions favorables) et reste stable auprès des sympathisants du PS, EE-LV (26% d’opinions favorables).
Ce mois-ci, le podium des sujets de préoccupation en politique des Français voit le « chômage et l’emploi » arriver en tête (21%, +3 points). Derrière, la « protection sociale » (18%, +2 points) et « l’immigration » (14%, -5 points) complètent le podium.
Le gouvernement chute légèrement mais trouve un soutien auprès de ses sympathisants
Ce mois-ci, le gouvernement chute encore et se retrouve crédité de 27% d’opinions favorables (-1 point). Malgré une hausse auprès des sympathisants d’Extrême gauche (12% d’opinions favorables, +4 points), auprès des sympathisants d’Extrême droite (9% d’opinions favorables, +3 points) et auprès des sympathisants du Centre (85% d’opinions favorables, +2 points), le gouvernement chute lourdement sur les autres franges de l’opinion. En effet, s’il perd 1 point auprès des sympathisants du PS, EE-LV (22% d’opinions favorables), les membres de gouvernement perdent 12 points auprès des sympathisants du parti Les Républicains qui se montrent particulièrement critiques ce mois-ci.
Ainsi, le gouvernement enregistre une baisse sur la quasi-totalité des items testés. Près d’un Français sur deux estime que le gouvernement est « prêt à prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour le pays » (49%, -3 points) et qu’il a « une ligne claire, dont il ne bouge pas » (47%, -4 points). Derrière, un peu plus d’un tiers des Français estime qu’il « a de bonnes intentions, même s’[ils] ne [sont] pas toujours d’accord avec ses positions » (37%, -4 points) et qu’il « va de l’avant, et propose des mesures modernes » (34%, -3 points). Enfin, moins d’un Français sur trois estime qu’il est « composé de personnes compétentes » (30%, -1 point), qu’il « s’adresse à toute la population, pas seulement à ses électeurs » (29%, +1 point), que « la société qu’[il] prône est globalement celle dans laquelle [ils] souhaitent vivre » (23%, stable) et qu’il « protège les intérêts des personnes comme [eux] » (15%, -2 points).
Rassemblement National, quant à lui, baisse également sur une grande partie des items testés. Toujours plus de 3 Français sur 10 estiment que le Rassemblement National a « une ligne claire, dont il ne bouge pas » (38%, -1 point), qu’il est « prêt à prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour le pays » (38%, -1 point), qu’il a « de bonnes intentions, même s’[ils] ne [sont] pas toujours d’accord avec ses positions » (34%, -1 point) et qu’il s’adresse « à toute la population, pas seulement à ses électeurs » (32%, stable). Enfin, moins de 3 Français sur 10 estiment qu’il « protège les intérêts des personnes comme [eux] » (28%, -1 point), qu’il « va de l’avant, et propose des mesures modernes » (24%, +2 points), que « la société qu’[il] prône est globalement celle dans laquelle [ils] souhaitent vivre » (22%, -4 points), et qu’il « est composé de personnes compétentes » (22%, +1 point).
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