L’exécutif remonte dans un contexte marqué par les conflits sociaux
Sur fond de conflits sociaux et des attaques terroristes de Carcassonne et Trèbes, le couple exécutif parvient à enregistrer une hausse de popularité ce mois-ci, qui nuance les mauvais résultats du mois dernier.
Avec 32% d’opinions favorables, le Président de la République remonte de 2 points ce mois-ci mais devra tout de même s’armer de patience pour connaître à nouveau des scores similaires à ceux de ce début d’année 2018. Le chef de l’Etat parvient, tout d’abord, à remobiliser ses troupes avec une hausse de 2 points auprès des sympathisants du Centre (87% d’opinions favorables). Sur le reste des autres franges de l’opinion, Emmanuel Macron alterne entre le bon et le moins bon : +4 points auprès des sympathisants du parti Les Républicains (28% d’opinions favorables), +1 point auprès des sympathisants d’Extrême gauche (14% d’opinions favorables), -3 points auprès des sympathisants PS, EE-LV (30% d’opinions favorables) et -6 points auprès des sympathisants d’Extrême droite (13% d’opinions favorables).
Le Premier ministre parvient également à remonter dans l’opinion avec 33% d’opinions favorables (+3 points par rapport au mois dernier). Edouard Philippe parvient à remobiliser les sympathisants du parti Les Républicains (42% d’opinions favorables, +15 points), les sympathisants d’Extrême gauche (16% d’opinions favorables, +7 points) et les sympathisants de sa majorité (85% d’opinions favorables, +3 points). A l’inverse, le chef de la majorité perd 6 points auprès des sympathisants d’Extrême droite (15% d’opinions favorables) et 3 points auprès des sympathisants PS, EE-LV (29% d’opinions favorables).
Inchangé malgré des évolutions importantes, le podium des sujets de préoccupation en politique des Français se resserre nettement ce mois-ci. Ainsi, le « chômage et l’emploi » conserve in extremis sa première place (18%, -4 points), suivi de la « protection sociale » (18%, +1 points) et de « l’immigration » (15%, -3 points). Dans un contexte marqué par les attaques terroristes de Carcassonne et Trèbes, « l’insécurité » enregistre une nette hausse ce mois-ci (13%, +5 points).
Tout comme le couple exécutif, le gouvernement enregistre une hausse de popularité ce mois-ci
Crédité de 30% d’opinions favorables le gouvernement gagne 2 points par rapport au mois dernier. Le gouvernement gagne 5 points auprès des sympathisants du parti Les Républicains (31% d’opinions favorables), 4 points auprès des sympathisants du Centre (83% d’opinions favorables) et d’un point auprès des sympathisants d’Extrême gauche (11% d’opinions favorables). Les membres du gouvernement perdent tout de même 7 points auprès des sympathisants PS, EE-LV (25% d’opinions favorables) et 2 points auprès des sympathisants d’Extrême droite (14% d’opinions favorables).
Le gouvernement montre deux tendances sur la quasi-totalité des items testés. En hausse tout d’abord, plus d’un Français sur deux estime que le gouvernement est « prêt à prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour le pays » (53%, +2 points). Derrière, les Français sont plus nombreux ce mois-ci à estimer qu’il a « une ligne claire, dont il ne bouge pas » (47%, +3 points) et qu’il « a de bonnes intentions, même s’[ils] ne [sont] pas toujours d’accord avec ses positions » (40%, +1 point). Ils sont autant que le mois dernier à considérer qu’il « va de l’avant, et propose des mesures modernes » (36%, -stable). En baisse, moins d’un tiers des Français estime qu’il est « composé de personnes compétentes » (31%, -1 point), qu’il « s’adresse à toute la population, pas seulement à ses électeurs » (30%, -1 point). En baisse également, moins d’un quart des Français estime que « la société qu’[il] prône est globalement celle dans laquelle [ils] souhaitent vivre » (23%, -1 point) et qu’il « protège les intérêts des personnes comme [eux] » (14%, -3 points).
Le Front National, quant à lui, enregistre des hausses sur la quasi-totalité des items testés. En effet, toujours plus de 3 Français sur 10 estiment que le Front National a « une ligne claire, dont il ne bouge pas » (37%, stable), qu’il est « prêt à prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour le pays » (37%, +1 point) et qu’il a « de bonnes intentions, même s’[ils] ne [sont] pas toujours d’accord avec ses positions » (34%, +2 points). Derrière, moins d’un tiers des Français estime qu’il s’adresse « à toute la population, pas seulement à ses électeurs » (31%, +1 point) et qu’il « protège les intérêts des personnes comme [eux] » (28%, stable). Enfin, moins d’un Français sur quatre estime que « la société qu’[il] prône est globalement celle dans laquelle [ils] souhaitent vivre » (23%, +1 point), qu’il « va de l’avant, et propose des mesures modernes » (23%, +2 points) et qu’il « est composé de personnes compétentes » (20%, +1 point).
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