Après un coup d'arrêt en février, le couple exécutif dévisse ce mois-ci
Dans un début d’année marqué par un nombre important de réformes, dont la réforme de la SNCF, Emmanuel Macron mais également Edouard Philippe enregistrent une baisse importante d’opinions favorables ce mois-ci.
Crédité de 30% d’opinions favorables, le Président de la République perd 11 points et enregistre son plus mauvais score depuis le début de nos mesures (atteint également en septembre dernier). Malgré une hausse de 3 points auprès des sympathisants du Front National (19% d’opinions favorables, +3 points par rapport au mois dernier) le chef de l’Etat est fragilisé sur l’ensemble des autres franges de l’opinion. En effet, Emmanuel Macron perd 31 points auprès des sympathisants Les Républicains (24% d’opinions favorables), 13 points auprès des sympathisants PS, EE-LV (33% d’opinions favorables), 5 points auprès de sa majorité (85% d’opinions favorables) et 3 points auprès des sympathisants d’Extrême gauche (13% d’opinions favorables).
Le Premier ministre connaît le même sort, crédité lui aussi de 30% d’opinions favorables (-6 points comparé au mois dernier). Tout comme le chef de l’Etat, Edouard Philippe enregistre une hausse auprès des sympathisants du Front National (21% d’opinions favorables, +7 points) mais est en retrait sur l’ensemble des autres franges de l’opinion. Ainsi, le chef du gouvernement perd 23 points auprès des sympathisants du parti Les Républicains (27% d’opinions favorables), 5 points auprès des sympathisants PS, EE-LV (36% d’opinions favorables), 3 points auprès des sympathisants d’Extrême gauche (9% d’opinions favorables) et également 3 points auprès de sa majorité (82% d’opinions favorables).
Inchangé, le podium des sujets de préoccupation en politique des Français se resserre tout de même ce mois-ci. On retrouve toujours en tête le « chômage et l’emploi » (22%, -3 points) suivi de l’« immigration » (18%, +3 points) et de la « protection sociale » (17%, +2 points).
A l’instar du couple exécutif, le gouvernement enregistre une baisse importante de popularité ce mois-ci
Avec 28% d’opinions favorables, le gouvernement perd 8 points par rapport au mois dernier. Exceptée une hausse de deux points auprès des sympathisants du Front National (16% d’opinions favorables, +2 points) et auprès des sympathisants d’Extrême gauche (10% d’opinions, +2 points), le gouvernement perd du terrain sur l’ensemble des autres franges de l’opinion. En effet, les membres du gouvernement perdent 22 points auprès des sympathisants du parti Les Républicains (26% d’opinions favorables), 10 points auprès de leur majorité (79% d’opinions favorables), et 6 points auprès des sympathisants PS, EE-LV (32% d’opinions favorables).
Ainsi, la popularité du gouvernement baisse sur la quasi-totalité des items testés. En déclin, on note toujours que plus d’un Français sur deux estime que le gouvernement est « prêt à prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour le pays » (51%, -4 points). Derrière, moins d’un Français sur deux estime qu’il a « une ligne claire, dont il ne bouge pas » (44%, -4 points), qu’il « a de bonnes intentions, même s’[ils] ne [sont] pas toujours d’accord avec ses positions » (39%, -10 points) et qu’il « va de l’avant, et propose des mesures modernes » (36%, -10 points). En baisse également, moins d’un tiers des Français estime qu’il est « composé de personnes compétentes » (32%, -3 points) et qu’il « s’adresse à toute la population, pas seulement à ses électeurs » (31%, -5 points). Enfin, moins d’un quart des Français estime que « la société qu’[il] prône est globalement celle dans laquelle [ils] souhaitent vivre » (24%, -5 points) et qu’il « protège les intérêts des personnes comme [eux] » (17%, stable).
Le Front National, quant à lui, enregistre des résultats plus variés. En effet, toujours plus de 3 Français sur 10 estiment que le Front National a « une ligne claire, dont il ne bouge pas » (37%, stable) et qu’il est « prêt à prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour le pays » (36%, stable). Derrière, moins d’un tiers des Français estime qu’il a « de bonnes intentions, même s’[ils] ne [sont] pas toujours d’accord avec ses positions » (32%, -2 points), qu’il s’adresse « à toute la population, pas seulement à ses électeurs » (30%, +1 point), et qu’il « protège les intérêts des personnes comme [eux] » (28%, +1 point). Enfin, moins d’un Français sur quatre estime que « la société qu’[il] prône est globalement celle dans laquelle [ils] souhaitent vivre » (22%, stable), qu’il « va de l’avant, et propose des mesures modernes » (21%, stable) et qu’il « est composé de personnes compétentes » (19%, -2 points).
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