Même si les Français ne semblent pas avoir changé leurs comportements à cause du risque de terrorisme, ils se montrent tout de même inquiets face à la possibilité d’une nouvelle attaque, selon une étude YouGov menée sur un échantillon de plus de 1000 personnes représentatives de la population française entre le 20 et le 24 novembre dernier.
Malgré les attaques, 7 Français sur 10 disent ne pas avoir changé leurs habitudes
Environ 7 Français sur 10 (69%) considèrent qu’ils n’ont pas changé leurs habitudes, comme l’utilisation des transports en commun ou la fréquentation de certains endroits, à cause du risque d’une attaque terroriste. Seul 16% de la population déclare avoir changé son comportement, et évite désormais les lieux bondés ou les transports.
C’est parmi la jeune génération, âgée de 18 à 34 ans, que l’on retrouve la plus grande proportion des personnes impactées par le risque de terrorisme : un jeune sur cinq (20%) déclare avoir changé son comportement suite aux événements dramatiques du 13 novembre.
Plus de 8 Français sur 10 sont inquiets quant à la possibilité d’une nouvelle attaque terroriste
Même si les comportements quotidiens des Français semblent avoir peu changé, le risque d’une nouvelle attaque les inquiète. En effet, 84% de la population se déclare, plus de 10 jours après les attentats, « assez inquiet(e) » (45%), voire « très inquiet(e) » (39%) quant à la possibilité d’une nouvelle attaque par Daesh en France.
Les jeunes, qui sont ceux à avoir le plus changé leurs habitudes, sont paradoxalement les moins nombreux à se dire inquiets face à une telle menace (76% des 18-34 ans se disent préoccupés), comparé aux plus âgés : 83% des 35-54 ans et 89% des plus de 55 ans se disent préoccupés face au risque d'une nouvelle attaque terroriste sur le sol français.
Face à la menace, les Français confiants envers les forces françaises de sécurité
Indépendamment de leur posture vis-à-vis des comportements quotidiens ou du sentiment d’inquiétude, les trois quarts des Français déclarent faire confiance aux forces françaises de sécurité et de renseignement pour combattre les attaques terroristes (75%), dont plus d’un quart (26%) déclare leur faire « tout à fait confiance ».