Le 9 août 2021, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié la première partie de son sixième rapport, huit ans après le précédent rapport similaire. Cette publication fait état de prévisions climatiques très pessimistes et démontre notamment que l’activité humaine est responsable "sans équivoque" du réchauffement climatique.
A quelques semaines seulement de la COP26 qui se tiendra à Glasgow en novembre, nous avons réalisé une nouvelle étude dans 17 pays - afin de mettre en évidence l’opinion des populations sur les efforts entrepris au sein des différents secteurs en matière environnementale.
Les actions mises en place pour réduire l'impact environnemental sont-elles suffisantes aux yeux des populations ?
D’après les résultats de l'étude, seul un consommateur sur huit (13%) pense que les entreprises du secteur tech font suffisamment d'efforts pour minimiser leur impact environnemental. A contrario, trois personnes sur dix affirment qu'elles n'en font pas assez (30%).
L'industrie technologique n'est pas une exception. En effet, l'ensemble des secteurs testés dans le cadre de cette étude obtiennent des résultats similaires : seule une minorité de répondants considère que les efforts effectués sont suffisants (ex : 11% pour les constructeurs automobiles et les compagnies aériennes, 14% pour les banques). Le score des hôpitaux et services de santé est légèrement plus favorable, à 21%.
Certaines entreprises du secteur tech communiquent sur les actions entreprises pour réduire leur empreinte écologique. Ainsi, Apple affirme que ses installations sont alimentées par des énergies renouvelables ; HP a récemment déclaré avoir atteint son objectif zéro déforestation pour la production de son papier avec deux ans d'avance ; et d'ici 2023, 70% des data centers de Microsoft devraient être alimentés par des énergies renouvelables.
Si l'on s'intéresse plus particulièrement aux résultats des entreprises technologiques, on observe que les opinions sont très contrastées :
- Les Indonésiens sont les plus susceptibles de trouver que les entreprises de ce secteur en font assez pour réduire leur impact sur l'environnement (30% vs. 8% des Français)
- Les Britanniques (40%) et les Espagnols (38%) sont les plus nombreux à affirmer que ces entreprises ne déploient pas suffisamment d’efforts
A noter : les Français font partie des populations les plus critiques à l’égard de ce secteur avec 33% qui pensent que les efforts ne sont pas suffisants, et 35% qui remarquent que certains efforts sont faits mais jugent que les entreprises pourraient en faire davantage.
Méthodologie :
Etude RealTime réalisée en juillet 2021 auprès de 19 393 adultes dans 17 pays (France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Italie, Danemark, Suède, Etats-Unis, Emirats arabes unis, Indonésie, Inde, Mexique, Australie, Chine, Pologne, Hong Kong, Singapour). Toutes les enquêtes ont été menées en ligne. Les échantillons sont représentatifs de la population nationale selon la méthode des quotas. Pour le Mexique et l'Inde, les échantillons sont représentatifs de la population urbaine. Pour l'Indonésie et Hong Kong, les échantillons sont représentatifs de la population en ligne.