Plus de 7 Français sur 10 âgés de 18 à 34 ans trouvent que la sexualité est un sujet tabou en France (72%).
Les femmes consultent moins de contenus pornographiques que les hommes
Si 63% des Millennials (18-34 ans) déclarent avoir déjà regardé du contenu pornographique, on observe de fortes disparités en fonction du genre : en effet, 79% des hommes avouent avoir déjà regardé ce type de contenus vs. 48% des femmes. A noter, l’écart est d’autant plus marquant au niveau de ceux déclarant en regarder toujours actuellement (55% des hommes vs. 22% des femmes).
Auprès de ces Millennials regardant aujourd’hui encore ce type de contenus, les deux tiers en visionnent au moins une fois par semaine (65%, dont 15% au moins une fois par jour).
En moyenne, c’est à 16 ans que cette génération a été exposée à du contenu pornographique pour la première fois. Encore une fois, les hommes se démarquent avec une moyenne de 15 ans (vs. 17 ans pour les femmes).
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Etre en couple diminue-t-il la fréquence de visionnage ?
Pour 71% des Millennials, le fait d’être en couple impacte leur consommation de contenus pornographiques. En effet, 40% avouent diminuer leur consommation et 31% déclarent ne plus en regarder lorsqu'ils sont en couple. A noter, quelques irréductibles déclarent consommer tout autant de contenus pornographiques en couple que célibataire.
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L’impact de la pornographie sur la sexualité et le rapport au corps
Lorsqu’on demande aux Millennials ayant déjà regardé des contenus pornographiques si cela a un impact positif ou négatif sur leur vie sexuelle, les avis sont partagés. 23% considèrent que cela a un impact positif quand 14% jugent que cela a des répercussions négatives. A noter, 41% ont le sentiment que cela n’impacte pas leur vie sexuelle.
De plus, 42% de jeunes qui ont déjà regardé des contenus pornographiques ont déjà tenté de reproduire certaines scènes – un mimétisme plus important chez les hommes (49%) que chez les femmes (31%).
Malgré tout, la pornographie peut engendrer des complexes chez certains : en effet, 34% des Millennials se sont déjà sentis complexés par rapport à leur physique en regardant ce type de contenus – un phénomène qui touche davantage les femmes (44%) que les hommes (28%).
L’éducation sexuelle des jeunes
La loi de 2001 prévoit dans les écoles, les collèges et les lycées au moins trois séances annuelles d'éducation à la sexualité, mais son application reste « parcellaire » et « inégale » selon les territoires.
Dans un tel contexte, plus de 3 Millennials sur 4 trouvent que l’éducation sexuelle devrait être renforcée durant leur scolarité (76%). Pourtant, lorsqu’on leur demande quel acteur devrait se charger de l’éducation sexuelle des jeunes en priorité, les parents sont les premiers cités (38%), suivis des professionnels de santé (30%). L’école arrive quant à elle en troisième position (16%).
Enfin, la majorité des Millennials considère que l’éducation sexuelle devrait débuter au collège (67%). Une prise de parole, à un âge délicat permettrait d’aborder plus librement leur sexualité qui est, encore aujourd’hui pour cette génération, un sujet tabou (72%).
Méthodologie :
Etude Omnibus réalisée du 13 au 17 février 2020 auprès de 988 personnes représentatives des Millennials (18-34 ans) en France, selon la méthode des quotas.
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