Le 14 janvier 2016, Renault a confirmé avoir été perquisitionné début janvier par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, dans l’affaire des émissions polluantes, qui fait suite au scandale Volkswagen de septembre dernier.
Suite à ces perquisitions, Renault va rappeler 15 000 véhicules, émettant entre 9 et 18 fois plus de polluants que ce qui est autorisé.
Le constructeur automobile français va-t-il subir les mêmes répercussions que son homologue allemand ?
Buzz : Au cours des DEUX DERNIERES SEMAINES, pour quels constructeurs automobiles avez-vous vu lu ou entendu quelque chose de POSITIF (que ce soit dans l’actualité, au travers d’une publicité, sur Internet ou en parlant avec vos amis ou votre famille) ? Et pour quels constructeurs automobiles avez-vous entendu quelque chose de NEGATIF au cours des DEUX DERNIERES SEMAINES ?
Grâce à l’outil de brand tracking quotidien de YouGov, BrandIndex, nous observons que le Buzz de Renault n’a jamais été aussi mauvais depuis un an mais il chute de façon bien moins importante que lors des révélations du scandale Volkswagen.
Alors que le constructeur allemand peine à retrouver des scores de Buzz positifs, quatre mois après le scandale, Renault est, une semaine après les révélations, à nouveau sur une tendance croissante avec des scores positifs.
Bouche-à-Oreille : De quels constructeurs automobiles avez-vous discuté avec des proches AU COURS DES DEUX DERNIERES SEMAINES (que ce soit en face à face, sur Internet, sur les réseaux sociaux, etc.) ?
On note par ailleurs que le Bouche-à-Oreille reste stable suite aux révélations sur les émissions polluantes de Renault, alors qu’il avait monté en flèche en septembre pour la marque Volkswagen (voir article).
Un déclin du Buzz dans les autres pays également
De même que le scandale Volkswagen avait eu un impact mondial, les révélations sur les émissions polluantes pour les véhicules Renault ont généré une forte chute du Buzz dans d’autres pays, notamment en Finlande où le Buzz avait déjà amorcé sa chute avant le 14 janvier et l’annonce ne fait que prolonger cette chute.
Il semble donc que l’actualité autour des émissions polluantes chez Renault ait eu un effet beaucoup plus temporaire que le scandale Volkswagen, en revanche, nous pourrons observer dans les mois qui viennent si cela a un impact sur l’intention d’achat pour la marque au losange.