Une nouvelle étude YouGov menée dans 14 pays s’intéresse aux effets de la crise sanitaire sur les relations interpersonnelles, la foi ou encore la santé mentale des populations.
Relations amoureuses
C'est aux Emirats arabes unis que l'impact de la pandémie sur la vie amoureuse est le plus négatif : 24% des personnes interrogées déclarent que leur histoire a pris fin ou a été fragilisée en raison du COVID-19.
1 Français sur 10 fait le même constat (12%).
Les Danois sont quant à eux les moins susceptibles d'avoir été affectés sur le plan amoureux (7%).
Relations familiales
Si la vie amoureuse des Danois semble avoir été faiblement impactée, les relations familiales ont davantage été touchées. Près de la moitié des Danois (48%) déclarent que certains liens familiaux ont été rompus ou mis à rude épreuve en raison de la maladie.
Ce chiffre est bien plus élevé que dans tous les autres pays couverts par l’étude, l'Italie occupant la deuxième place avec 29%. Les Français (16%) et les Chinois (9%) sont les moins touchés.
Relations amicales
En ce qui concerne les relations amicales, le Danemark arrive une nouvelle fois en tête des pays les plus impactés, à égalité avec l’Indonésie (35%).
Là encore, ce sont les Français (12%) et les Chinois (9%) les moins susceptibles d'avoir vécu des difficultés.
Foi religieuse
La pandémie mondiale a été une période éprouvante pour tous, qui a mis la foi de nombreux croyants à rude épreuve. Aux Émirats arabes unis, 16% de la population affirme avoir remis en question sa foi, ou l’avoir totalement perdu à cause du contexte sanitaire. En Europe, les chiffres sont moins alarmants : 2% au Danemark, 3% au Royaume-Uni, 4% en France, en Suède et en Allemagne.
Santé mentale
Près de 6 Français sur 10 déclarent que la pandémie a eu un effet négatif sur le plan psychologique (57%) et 8% confient même qu’elle a eu un impact “très négatif”.
Si les Britanniques sont les plus touchés (65%), les Allemands sont à l’inverse les moins impactés (44%).
Pour aller plus loin, découvrez ici une analyse approfondie de l’impact du COVID-19 sur la santé mentale des populations.
Méthodologie :
Etude Omnibus réalisée du 2 au 11 novembre auprès de plus de 19 000 personnes dans 14 pays (Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie, Etats-Unis, Emirats arabes unis, Pologne, Danemark, Australie, Suède, Chine, Hong Kong, Singapour, Indonésie). Toutes les enquêtes ont été menées en ligne. Les échantillons sont représentatifs de la population nationale selon la méthode des quotas.