Mercredi 27 mai, suite aux recommandations du Haut Conseil de santé publique et de l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM), le Ministère des Solidarités et de la Santé a abrogé le décret autorisant les hôpitaux à prescrire de l’hydroxychloroquine pour traiter les formes sévères de COVID-19.
Interdiction de l’hydroxychloroquine : une décision qui ne fait pas l’unanimité
Alors que 38% de la population approuve cette interdiction, 36% des Français se montrent au contraire défavorables à cette mesure. Dans le détail, on observe des différences générationnelles et géographiques :
- Alors que 53% des 18-24 ans affirment être d’accord avec cette interdiction, ce chiffre chute à 30% parmi les personnes âgées de 55 ans et plus.
- 25% des habitants de région parisienne affirment ne pas être favorables à cette interdiction, contre 47% des habitants de la région Sud-Ouest.
Chômage partiel
Le système d'indemnisation du chômage partiel permet à une entreprise de gérer une baisse d'activité ponctuelle sans avoir à licencier ses salariés. A partir du 1er juin, l'Etat n'assurera plus la prise en charge complète du dispositif. Cette prise en charge passera de 100% à 85% de l'indemnité versée au salarié. Les 15% restants seront donc à la charge de l'entreprise.
Plus de la moitié de la population (53%) considère que le gouvernement aurait dû maintenir une prise en charge complète du chômage partiel au mois de juin, un chiffre qui grimpe à 62% chez les 25-34 ans et 63% chez les personnes ayant des enfants.
Près de 2 Français sur 3 (64%) trouvent que les entreprises abusent du chômage partiel. A noter : chez les hommes, ce chiffre atteint 70% (contre 58% des femmes).
Pour accéder aux résultats détaillés cliquez ici.
Méthodologie :
Etude Omnibus réalisée du 27 au 28 mai 2020 auprès de 1 016 personnes représentatives de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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