Selon les derniers résultats de notre tracker, le vaccin contre le COVID-19 ne fait pas l’unanimité.
Menée auprès de plus de 24 000 personnes dans 24 pays, cette étude nous apprend que les Thaïlandais (83%) et les Britanniques (80%) sont les plus enclins à vouloir se faire vacciner contre le COVID-19.
A l’inverse, les Français et les Polonais sont les plus méfiants : seuls 39% et 28% affirment vouloir se faire vacciner. Près d’un Français sur quatre (38%) ne souhaite pas se faire vacciner, et 23% ne savent pas.
Les « anti-vaccins » sont-ils nombreux ?
Les « anti-vaccins » regroupent l’ensemble des personnes opposées à la vaccination en générale. Parmi ceux qui refusent de se faire vacciner contre le COVID-19, seule une minorité explique ce choix par une conviction « anti-vaccin ». Le chiffre le plus élevé est observé en France (9%), mais reste loin des 48% de Français qui déclarent qu'ils ne se feront pas vacciner.
A noter : cette question a été posée précédemment (entre le 7 et le 20 décembre), ainsi les chiffres relatifs au nombre de personnes qui ne souhaitent pas se faire vacciner (ex. 48% en France) ne correspondent pas aux chiffres plus récents mentionnés plus haut dans cet article (ex. 39% en France).
En France, et partout ailleurs, la grande majorité de ceux qui déclarent ne pas vouloir se faire vacciner souhaitent en premier lieu s’assurer qu’il est sans danger.
Le vaccin devrait-il être rendu obligatoire ?
Avec l'augmentation de la production de vaccins, la question se pose de savoir comment faire en sorte que le plus grand nombre de personnes possible se fasse vacciner. Dans ce contexte, les gouvernements devront statuer sur l’éventualité d’imposer le vaccin à leurs citoyens.
C'est en Inde (77%), en Indonésie (71%) et au Mexique (65%) que cette mesure est la plus populaire. Sans surprise compte tenu de leur réticence à se faire vacciner, les Français et les Polonais sont les moins enclins à soutenir la vaccination obligatoire, avec respectivement 19% et 21%.
Méthodologie :
Etude Omnibus réalisée du 17 novembre au 10 janvier auprès de plus de 24 000 personnes dans 24 pays (France, Thaïlande, Danemark, Royaume-Uni, Mexique, Inde, Australie, Malaisie, Chine, Norvège, Indonésie, Italie, Espagne, Suède, Emirats arabes unis, Philippines, Finlande, Singapour, Allemagne, Etats-Unis, Taïwan, Arabie Saoudite, Pologne). Les échantillons sont représentatifs de la population nationale adulte de chaque pays, selon la méthode des quotas.